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du Néocolonialisme et tailler une place enviable dans la Géopolitique & Géostratégie internationales pour une Afrique Libre et Puissante à l'ère du Multilatéralisme est mon Combat de tous les jours et toutes les nuits. Je défends corps et âme, bec et plume une Afrique forte sur le plan du Soft Power, du Hard Power et du Smart Power.

COMMENT INFLECHIR LA COURBE DU CHOMAGE EN AFRIQUE ?

Les 7 clés pour infléchir la courbe du chômage en Afrique !
Pour aborder la problématique du chômage en Afrique, il conviendrait de s’interroger :
La question de l’emploi se pose-t-elle aux Etats ou à d’autres institutions et structures privées ou alors aux initiatives individuelles ?
Poser une telle question, c’est aborder, en toile de fond, la problématique de l’emploi. C’est également accorder une extension au concept d’emploi en l’élargissant à toute activité génératrice de revenu, permettant à un individu ou à un groupe d’individus les possibilités de vivre de façon décente dans une relative autonomie.
Ainsi, selon les régimes, l’Etat est largement pourvoyeur de l’emploi ou alors il joue essentiellement le rôle de régulateur en accentuant ses efforts de gouvernance à la création d’opportunités d’emploi dans les secteurs privés et informels.
Donc, tout dépend de la nature du régime, de la capacité d’un Etat à mobiliser les ressources (humaines, financières, matérielles...) pour créer ce que l’on est convenu d’appeler les facteurs de développement, en d’autres termes, les indicateurs macroéconomiques (PIB, PNB, services de la dette, balance de payement…), grâce à une croissance soutenue.
De même, la mondialisation et le contexte économique international exigent de chaque Etat un partenariat susceptible de mettre en valeur les avantages comparatifs assortis des axes de coopération et d’échange de produits et de services.
De nos jours, il devient de plus en plus évident que l’Etat providence n’est plus d’actualité parce qu’il ne peut être efficace dans un contexte international qui fait la promotion du secteur privé tout en brisant les frontières entre les Etats et même entre les continents.
Toutefois, l’Etat doit être toujours là. Car, quoiqu’on dise, la constitution des ensembles supranationaux n’a pas fini de supplanter les Etats, pris individuellement, par ce que toujours directement tenus pour responsables du sort de leurs citoyens respectifs.
C’est pourquoi, la problématique de l’emploi se situe tout d’abord au niveau de la politique élaborée et mise en œuvre par un Etat.
Bien entendu, à certains niveaux, comme à celui de l’Union Européenne, la problématique de l’emploi est posée à une échelle plus élevée qui relègue l’Etat au second plan et fait de celui-ci l’acteur d’un système.
Encore mieux, la question de l’emploi, tout comme de l’emploi en général dépend fortement du niveau de développement économique inclusif et durable d’un Etat.
En effet, la forte dépendance économique d’un Etat freine l’élan des perspectives économiques qui doivent ouvrir la voie aux opportunités d’emploi au niveau des jeunes à la recherche de leur premier emploi.
En revanche, notons que ceci n’est pas un facteur exclusif qui expliquerait l’incapacité d’un Etat à créer des opportunités d’emploi. La mauvaise gouvernance, en terme clair,  la répartition injuste par le fait de la corruption de la part des gouvernants est plus cruciale pour expliquer la problématique de l’emploi dans les pays en voie de développement. Ces gouvernants sont peu soucieux de l’intérêt général et ne sont pas soumis à de réelles pressions, ni de l’intérieur, ni de l’extérieur de leurs Etats respectifs.
Pour parer à cette situation, la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance doivent être menées conjointement sous la pression de l’Union Africaine et des organisations de la société civile. D’où s'affirme la pertinence d’une réforme structurelle et institutionnelle (cf. les 7 points de recommandation ci-dessous) afin d’établir l’équilibre social dans une approche émaillée de justice sociale.
Dans cet élan de la recherche du bien-être pour chacun et pour tous, la dynamique des organisations de la société civile serait plus déterminante et pourrait motiver davantage les pouvoirs publics à plus de pression et d’engagement des partenaires au développement, surtout le système des nations unies.
Pour infléchir rapidement la courbe du chômage dans les Etats Africains, nous recommandons fortement ce qui suit :
1- Investir davantage dans la jeunesse pour un avenir durable à travers la formation des jeunes leaders hautement qualifiés pour l’élaboration des plans de contingence, des plans de développement et des documents d’orientation politique pour la conduite des actions stratégiques pour le développement du continent. Car, il est pratiquement impossible d’utiliser l’occident comme consultant et vouloir se comparer à cet occident en matière de développement ;
2- Elaborer et mettre en œuvre des politiques soutenables d’emploi/d’insertion socio-professionnelle des jeunes afin de maîtriser le flux migratoire en infléchissant la courbe de chômage dans les Etats africains ;
3- Œuvrer pour la création d’une zone économique commune par la mise en place d’une monnaie africaine unique gérée par les Africains ;
4- Créer une zone géographique commune par la mise en place d’un passeport unique du modèle de l’Union Européenne ;
5- Développer et initier pour les jeunes africains, des activités de rencontre annuelle pour discuter des thématiques telles que : Éducation et Compétences ; Entreprises, Création d'Emplois et Entrepreneuriat ; Gouvernance, Intégration Politique et Démocratique, et Activisme ; Paix et Sécurité, y compris l'Opposition à l'Extrémisme violent et à la Radicalisation ; Préservation de l'Environnement et Changements climatiques ; Culture et Arts (accroître des investissements dans la promotion et la valorisation des cultures proprement africaines) ;
6- Créer des écoles de hautes études commerciales, des écoles de métiers et d’ingénierie sur le continent et avec accès facile pour la jeunesse africaine ;
7- Renforcer les capacités techniques des Etats à mobiliser les ressources (humaines, financières, matérielles...) pour créer ce que l’on est convenu d’appeler les facteurs de développement, en d’autres termes, les indicateurs macroéconomiques (PIB, PNB, services de la dette, balance de payement…), grâce à une croissance soutenue et ce, à travers l’Union Africaine.

Chers africains, gouvernants et gouvernés tous confondus et sans aucune distinction, réveillons-nous et sachons que personne d’autre en dehors de nous-mêmes ne viendra développer l’Afrique à notre place. Alors, mettons de côté nos différents et travaillons ensemble main dans la main pour bâtir l’Afrique que nous voulons : la culture du panafricanisme est à enraciner dans l’esprit de l’osmose perpétuel.
Chers africains, c’est sur ces mots que nous nous quittons au compte de cet article rédigé et présenté par Monsieur Mohamed Lamine KABA Sociologue de formation et Spécialisé en Sociologie des Organisations.
Vos commentaires seront les bienvenus
Vive la solidarité africaine!-/-

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