du Néocolonialisme et tailler une place enviable dans la Géopolitique & Géostratégie internationales pour une Afrique Libre et Puissante à l'ère du Multilatéralisme est mon Combat de tous les jours et toutes les nuits. Je défends corps et âme, bec et plume une Afrique forte sur le plan du Soft Power, du Hard Power et du Smart Power.
Ne sommes-nous pas entrés dans l’ère de la guerre économique ?
Comment les jeunes africains peuvent-ils tirer profit de la révolution cybernétique caractérisée par le passage de l’analogie au numérique ?
Cet article s’articule autour de ces interrogations.
Cela dit, l’innovation et la numérisation permettent aux gens de créer un monde plus inclusif et durable. Les réalités actuelles prouvent bien la véracité de cette affirmation. La révolution numérique et technologique a de plus en plus tendance à transformer le monde en un village planétaire : à titre illustratif, les réseaux, les médias, l’internet, les évènements sportifs et autres moyens ou canaux de communication sont les instruments qui expriment fondamentalement la place qu’occupent l’innovation et la numérisation dans la création d’un monde plus inclusif et durable.
Nous entendons bien évidemment beaucoup parler de villes intelligentes. Le concept SmartVillages décrit les communautés autrefois enclavées (dépourvues de tous moyens de communication pour participer à la révolution technologique) ayant développé la capacité d’adaptation aux nouvelles réalités que leur envoie le monde extérieur : tendance à intégrer dans les normes et ou dans les cordes sensibles de la société l’esprit de la globalisation des idées et de la mondialisation des cultures. D’où La réforme des structures sociales et sociétales. Le village intelligent serait donc pour moi, un village dont les habitants développent un esprit ouvert au monde extérieur et évoluent dans un système de réseautage soutenu par les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, NTIC.
En effet, je vois le rôle des grandes plateformes numériques internationales dans mon pays (la République de Guinée) comme une coordination des activités qu’entreprennent l’Etat et ses partenaires au développement (les ONG, les entreprises privées, les organisations internationales et les programmes internationaux d’aide au développement) dans sa mission de placer au cœur du progrès socio-culturel et économique, la révolution numérique . Ces plateformes peuvent valablement contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable dans la mesure où elles représentent à mon sens, un instrument crucial d’étude comparée des niveaux de développement des nations du monde (la publication par exemple d’articles et de rapports mettant l’accent sur les acquis des pays en matière de développement). Cela permettrait aux pays de s’imiter dans le bon sens du mot pour un bâtir un monde plus inclusif et durable.
En d’autres termes, les médias peuvent être un outil d’impact positif pour infléchir l’influence sociale qui caractérise la relation entre l’influencé et l’influenceur et ou entre le monde influencé et le monde influenceur. Il y a belle lurette que les inégalités sociales existent dans le monde. L’avènement des NTIC et la révolution du monde médiatique sont deux phénomènes qui représentent aujourd’hui, sans risque de se tromper, un cadre d’espoir pour les passionnés de l’égale répartition des ressources et les médias en sont les instruments pour mieux véhiculer les messages et regrouper au même moment les parties du monde autour d’une problématique commune à intérêt commun.
Mieux, l’intelligence artificielle et le développement posent un grand paradigme. La bionique est facteur d’optimisation des nouvelles tendances en matière de développement socio-économique de manière durable et inclusive. La révolution robotique et la robotisation de certains métiers bien que ça favorise d’un côté le chômage, est un ouf de soulagement en ce sens qu’elle allège la douleur et la fatigue de l’humain au travail (épuisement professionnel), mais aussi elle favorise la professionnalisation des postes et la parcellisation des taches. D’où les ODD 3, 7, 8, 9 et 11 en passés en revus.
6). Les éléments que je juge de la plus haute importance à souligner de nouveau dans le processus de développement de nos pays africains sont :
1). Emploi des jeunes dans l’économie numérique ;
2). Accès aux mécanismes de soutien permettant aux jeunes de tirer parti du commerce électronique grâce à l'entrepreneuriat et au travail indépendant.
3). Disponibilité de services de technologie financière pour les jeunes entreprises et les entreprises.
4). Investir dans la jeunesse pour un avenir durable.
Tous ces domaines sont importants d’être reconduits aux débats publics. D’autres suggestions peuvent être faites à titre d’amendement.
Ma réflexion s’articule autour de cinq (5) points essentiels qu’il faut minutieusement étudier pour stimuler ou booster à un niveau plus haut, le dynamisme des jeunes que nous sommes en activant nos capacités managériales et entrepreneuriales.
1). Créer et améliorer l’environnement/l’écosystème entrepreneurial pour les jeunes (développement de l’entreprenariat en Afrique et dans le monde) ;
2). Impliquer la diaspora dans les initiatives entrepreneuriales et infléchir le flux de la migration;
3). Femmes et entrepreneuriat, un enjeu de développement ;
4). Comment tirer profit du dividende démographique et Entreprendre dans le secteur numérique ;
5). Quelles opportunités pour les jeunes dans les secteurs agricoles et de l’agro-industrie en Afrique.
Ces cinq (5) points divers et complémentaires forment pour moi, la problématique générale qu’il faut répondre pour atteindre les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030. Chose qui n’est possible qu’avec le leadership des jeunes (garçons et filles).
Et, je vous rappelle qu’en matière de leadership, la force du discours est limitée. Il faut de l’activisme ; je dis bien, il faut de l’activisme.