du Néocolonialisme et tailler une place enviable dans la Géopolitique & Géostratégie internationales pour une Afrique Libre et Puissante à l'ère du Multilatéralisme est mon Combat de tous les jours et toutes les nuits. Je défends corps et âme, bec et plume une Afrique forte sur le plan du Soft Power, du Hard Power et du Smart Power.
Le coup d'Etat est une rupture du fonctionnement normal de l’État
Dans la fondation de l’État et la création de la Nation, l’histoire politique de la République de Guinée peut être présentée à travers les différents régimes qui se sont succédés, avec comme constance la rupture du fonctionnement normal de l’État.
Le régime de coup d’État que l’on est convenu d’appeler ‘’Transition’’ ou en d’autres termes ‘’Régime d’exception’’ est une période de crise institutionnelle et juridique provoquant le dysfonctionnement brusque de l’appareil gouvernemental.
Débusquer un Président en exercice, c’est bien porter un coup dure aux dispositions légales et réglementaires contenues dans la loi fondamentale qui régit le fonctionnement normal de l’État de droit dans un espace géographiquement délimité par les frontières terrestres, aériennes et maritimes : pays.
Le dysfonctionnement de l’appareil étatique a, depuis des décennies, été sujet de réflexions profondes quant aux questions de reformes que peut entreprendre un régime transitoire dans un État de droit tel que la République de Guinée.
Pour mieux cerner cette problématique, il conviendrait de se poser une certaine question.
En quoi une transition peut-elle être une opportunité de réforme en Guinée ?
La réponse à cette interrogation sera l’ossature de notre article.
À l’entame, notons que la transition dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya, à l’instar d’autres transitions qu’a connues la Guinée de par le passé, pourrait à travers ses caractéristiques spécifiques, être une opportunité de réforme tant sur le plan structurel qu’institutionnel.
Le 05 septembre 2021 est le début l’instauration d’un véritable régime de coup d’État en Guinée. Un véritable changement de paradigme est alors intervenu au sommet de l’État avec pour clef le renversement du Président Alpha Condé élu au suffrage universel contesté du 18 octobre 2020. Lequel suffrage est la suite logique du référendum aussi contesté du 22 mars 2020.
Depuis ce 05 septembre, un certain nombre de dispositions sont prises dans le cadre de la refondation de l’État promue par le Comité National pour le Redressement et le Développement (CNRD en abrégé) à sa tête le Colonel Mamadi Doumbouya. Approche qui, selon le CNRD, justifie les motivations réelles qui ont concouru au renversement du Président Alpha Condé.
Ainsi, une charte de la transition est élaborée, adoptée comme constitution de circonstance faisant du CNRD, l’organe central de la transition et le Colonel Mamadi Doumbouya Président de la transition.
Cependant, pour faire de cette transition une opportunité d’éradication des maux qui minent le développement de la Guinée depuis des décennies, nous recommandons au Colonel Mamadi Doumbouya, une réforme structurelle et institutionnelle.
Une hiérarchisation des besoins et une priorisation des actions de développement sont nécessaires pour une meilleure refondation de l’État en Guinée. Pour ce faire, il faudrait accorder la primauté au secteur primaire en accroissant des investissements dans l’agriculture et les activités connexes pour atteindre la souveraineté alimentaire à travers des réformes :